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SN
Shamila Nair-Bedouelle
UNESCO
Assistant Director-General for Natural Sciences
Description
Shamila Nair-Bedouelle a pris ses nouvelles fonctions d'Assistante-directrice générale pour les sciences naturelles le 1er avril 2019.
Elle arrive à l'UNESCO en provenance du Programme des Nations Unies pour l'environnement (UNEP), où elle était directrice du programme OzonAction depuis 2012. Responsable de la mise en œuvre du Fonds multilatéral pour le Protocole de Montréal, elle avait coordonné un réseau unique de 147 bureaux nationaux du programme ActionOzone, fournissant aux pays en développement des conseils scientifiques et techniques sur les technologies alternatives à choisir pour les substances chimiques qui dégradent la couche d'ozone. Fervente partisane du renforcement du rôle des femmes dans les sciences et l'ingénierie, elle a lancé le premier programme de formation de l'UNEP pour les femmes techniciens.
Née en 1960, Shamila Nair-Bedouelle est titulaire d'un doctorat en sciences de la vie de l'Université du Cap en Afrique du Sud. Elle a poursuivi sa carrière de recherche à l'Institut Pasteur à Paris à partir de janvier 1992 puis dans l'industrie pharmaceutique au MIT University Park à Boston, aux Etats-Unis, de janvier 1994 à janvier 1996, date à laquelle elle a intégré l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Elle a publié dans de nombreuses revues scientifiques et est le co-inventeur de plusieurs brevets.
Le Dr Nair-Bedouelle a poursuivi ses intérêts de recherche parallèlement à sa carrière aux Nations Unies. Elle est directrice de recherche à l'Université de Paris V en France depuis 2000 et a été nommée directrice de recherche de premier plan à l'INSERM en 2017.
Elle s'intéresse également beaucoup à la gestion des programmes scientifiques. De 2002 à 2007, elle a été détachée de l'INSERM auprès de la Commission européenne en tant que responsable scientifique et coordinatrice scientifique adjointe des programmes scientifiques.
En janvier 2007, le Dr Nair-Bedouelle a été détachée de l'INSERM à l'UNESCO pour diriger son programme d'éthique des sciences et des technologies.
Dix-huit mois plus tard, elle a rejoint le secteur des sciences naturelles de l'UNESCO en tant que chef de l'unité pour le Plan d'action consolidé de l'Afrique pour la science et la technologie au sein de la Division des politiques scientifiques et du renforcement des compétences. Elle y gère le groupe des Nations Unies pour la science et la technologie en Afrique et représente l'UNESCO au Conseil ministériel africain pour la science et la technologie. En tant que coordinatrice du groupe de travail sur l'égalité des sexes à l'UNESCO à partir de janvier 2010, elle a lancé le premier camp scientifique pour les filles en Afrique du Sud et a coordonné des projets d'enseignement scientifique sur le continent.
L'Afrique est restée au centre de son travail au Département Afrique, où elle a évalué les programmes scientifiques de l'UNESCO sur le continent �� partir de janvier 2012 avant de prendre ses nouvelles fonctions de directrice d'OzonAction à l'UNEP.
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